Furias never die - Last Part

Publié le par Aldrea

Festival des Furias, 3eme jour, ou La Débandade


C'est donc confortablement installée devant mon PC avec un délicieux verre... d'eau (je viens de finir le pot de glace au chocolat, faut bien que répare mes conneries !) et de la bonne musique (The Servant, Syd Matters, Red Hot, Archive... que du bon ) que je repense en riant à cette dernière journée.
En riant, mais sur le coup, c'était vraiment pas drôle.

Le réveil ne fut pas aussi brutal que la dernière fois : pas de saxo dans les oreilles ni de blaireaux mutants s'attaquants sauvagement aux campeurs à la gueule de bois. Seulement le doux bruit de la pluie sur la tente... bruit qui dura toute la journée.

Première surprise : pas de gueule de bois. Je me tate un peu partout voir si je n'ai pas une crampe ou une courbature surprise qui viendrai me lacérer un membre suite aux activités de la nuit dernière, et ouf, rien. Toutes les fonctionnalités de mon cerveau sont opérationelles, j'ouvre les yeux.
Deuxième surprise, et pas des moindres : l'eau s'infiltre partout dans la tente. J'ai dormi collée contre la toile, du coup elle s'infiltre de tous les côtés, mais aussi (et allez savoir comment), par le toit où des gouttes viennent s'écraser sur nous en criant liberté.










 





















                                                         C'est joli hein ? *rire nerveux*







Les gens, en revanche ont l'air d'aller bien. On comate un peu en émettant des borborygmes de temps en temps pour vérifier l'état des troupes. On mange, on dors, on éponge, on répare moins bien que McGyver, on essaye de colmater les fuites comme on peu, on parle de temps en temps, et la pluie ne s'arrète pas.
Seulement, les concerts vont bientôt commencer : un coup d'oeil dehors nous informe que le terrain est complètement détrempé, on veut même pas imaginer l'état du sol devant les scènes. Malgrè tout, les trois courageux se décident à y aller, d'autant plus qu'ils y avaient apparemment des groupes bien bons qui passaient. Moi, j'aime la boue que dans des bastons, et en maillots de bain : je décidai de rester. En plein dans ma période litterature russe (ou par là), j'avais toujours sur moi "Le Plaisanterie", superbe bouquin de Kundera que je recommande aux plus passionnés. Pas de problème donc, ils reviendront dans quelques heures, je peux patienter.
Dans la tente il fait chaud et moite, mais j'ai du paté et de la lecture, alors tout va bien.

Les deux premières heures coulent vite. Féfé passe prendre de mes nouvelles: je vais très bien, merci beaucoup ! Il me dit que là bas, tout tes complètement recouvert de boue et la grande montée pour accéder aux deux autres scènes a été coupée car c'est un véritable toboggan... dans les deux sens. Il repart, et je suis contente de pas avoir bougé de ma tente, d'autant plus que de toute façon, mes basket sont restées dehors, donc sous la pluie, donc sont immetables. Et qu'il me reste que mes tongs. Beurk.

Puis passent 4h beaucoup plus longues. Beaucoup. Il fait de plus en plus moite dans la tente, et j'ai beau ahérer, j'ai l'impression d'etre sous l'aisselle d'un obèse. Et le temps passe...




On avait prévu de ne repartir que le lendemain pour une dernière nuit en compagnie de nos chers amis alcoolisés, mais vu l'état de la tente, du camping, de nous... on a décidé de tout remballer.
Je me décide enfin à sortir de mon utérus géant pour me retrouver en tong, sous la pluie, les pieds dans la boue. Eux se sont bien amusés, mais on a tous froid, faim, besoin de sommeil et des tensions commencent à se créer... un peu plus et c'était le cannibalisme.
On arrive tant bien que mal à remballer la tente sous la pluie, et on repart vers la navette.
Seulement, le chemin emplacement camping ---> entrée est assez long... et complètement embourbé. J'abandonne l'idée de marcher en tong et j'offre un délicieux bain de boue à mes pieds (dire qu'il y en a qui payent pour ça !).
La sensation est un peu étrange au début, mais cela devient vite agréable, je vous le conseil à l'occasion !

Le trajet navette --> RER se fit en silence, puis nous commençons à revivre dans le RER qui nous ramène chez nous (aprés avoir payé un onéreux ticket de 6€... il devait être en or.)
On est encore en plein dans l'ambiance festival : on accoste des gens dans le train, on parle avec eux tranquillou, bref, trajet bien festif. On échange les numéros de portables, puis on arrive à Robinson.
Je retrouve mon tendre et doux geek qui au premier bisous a un mouvement de recul devant l'état de mes pieds et l'odeur de boue fortement imprégnée:D






F'audrai savoir ce que vous aimez les mecs ! ..


















C'est donc sur cette magnifique photos qui donne une super image de la femme (mais on s'en fout) que se termine le récit épique (au moins !) de ces Furias. Je suis sur qu'il n'y aura que les principaux interessés pour lire ce private joke géant, mais ça fait toujours plaisir de se resouvenir de tous ces chouettes moments... surtout que l'année prochaine, je rencontrerai des gens mieux et je vous oublierai tous bande de merde.

Ha, et parce que je sens que ma dernière image va vraiment trop vous faire... oublier l'essenciel, un petit rappel sur ma personne :




Bon, et aussi pour le plaisir :



Et pour faire disparaitre totalement cette petite bosse qui persiste (on vout comprend, c'ets Zali Sama quand même) :

Geektory !!



Aldrea

Publié dans taniere

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